Luttons contre le cyberharcèlement scolaire

Hello ma jolie city !

La semaine dernière, j’ai été invitée par aufeminin, en collaboration avec
Heyme (mutuelle et assurances étudiantes) afin d’assister à une
conférence sur la Lutte contre le harcèlement scolaire, notamment
le cyberharcèlement.
Si vous me suivez depuis un moment, vous vous souviendrez peut-être de
mon article sur le harcèlement qu’avait subi ma fille en élémentaire. La
direction de l’école avait mis un long moment avant de nous prendre au
sérieux.
Ce sujet nous concerne tous, enfants et adultes. Il y a différentes sortes
de harcèlements : physique (bousculades, coups, racket) ; verbal
(moqueries, insultes, menaces) ; si on oblige un élève à en embrasser un
autre, à des attouchements, c’est du harcèlement sexuel. A répétition,
l’enfant le subit tous les jours, ça s’appelle du harcèlement. Si un élève
utilise les réseaux sociaux pour lancer une rumeur ou poster des photos
personnelles qui pourraient être humiliantes, c’est du cyberharcèlement.
Si vous assistez à ce genre d’événement, appelez un des numéros pour le
signaler. Ne filmez pas pour avertir, sinon vous passez aussi du côté des
harceleurs. On peut tous le subir. Si les réseaux sociaux ont du bon, ils
peuvent aussi être très violents selon l’utilisation que l’on en fait. Je lis
régulièrement les commentaires sous des posts, notamment Facebook et
Instagram, et je suis toujours choquée de ce que les gens peuvent se
permettre d’écrire à des gens célèbres ou pas.
A la maison, nous sommes assez stricts sur le temps passé derrière les
écrans et l’utilisation du numérique. Par exemple, ma fille de bientôt seize
ans, a son portable seulement depuis quelques mois. Je vous entends
derrière votre écran, oh la la quel vieux jeu ! non en fait, on y va juste
prudemment. Pourquoi ? on prend le temps d’expliquer à nos enfants les
dangers des écrans, de l’internet, des gens malintentionnés qui s’y
cachent. On leur montre des exemples réels vus à la télé. Aujourd’hui, on
la sent plus mâture pour aborder ces points négatifs. Elle n’est pas à
l’abri, mais elle est plus sur ses gardes.

A cette conférence, nous avons pu écouter :
Nora Fraisse, association Marion la main tendue
http://www.marionlamaintendue.com/
– Gilles Vallet, pédo-psychiatre
https://www.lecteurs.com/auteur/gilles-marie-valet/3272096
– Jordan, YouTuber de la Chaîne Beautyction
https://www.instagram.com/beautyction/
– Mathilde, médiatrice de la conférence et fondatrice d’Orenda :
https://orendacity.com/

Lorsque ma fille avait été ennuyée par certaines petites filles de
l’élémentaire, je l’avais vu par son changement de comportement, je la
trouvais « triste ». Il y a ces petits signes que l’on peut remarquer chez nos
enfants s’il se passe quelque chose : ils sont souvent perdus dans leur
bulle, ils sursautent quand on leur parle ou lorsqu’ils reçoivent un texto
sur leur téléphone, ils ne mangent plus ou deviennent boulimiques, des
troubles du sommeil.
Les enseignants commencent tout doucement à être formés sur le
harcèlement.

Il existe différentes plateformes pour les signalements :

– Le site du Ministère de l’Intérieur
– 3020 Aide aux victimes
– 0800 200 200 Les jeunes peuvent tchatter

 

On est souvent pris par le rythme de nos journées, mais il faut penser à
consulter régulièrement ce qu’ils utilisent sur les tablettes, les jeux qu’ils
veulent installer.
Et chez vous, le numérique se passe comment ?

6 Replies to “Luttons contre le cyberharcèlement scolaire”

  1. Ça me fait flipper pour ma grande

  2. Nous sommes très vigilants quant à l’utilisation des réseaux par les garçons, c’est très limité mais nous ne sommes à l’abri de rien…
    Il y a un référent harcèlement par établissement scolaire maintenant et il ne faut pas hésiter à prendre contact avec lui quand l’équipe enseignante ne prend pas les plaintes au sérieux…

  3. Jules a vécu le harcelement en primaire et en effet nous l’avons vu directement à son comportement. Nous en parlons très souvent à la maison pour les prévenir du danger mais aussi pour qu’ils ne deviennent pas malgré eux, des harceleurs.

  4. Les écrans sont plus que limités pour notre cinquième, et nous discutons beaucoup… après il n’est pas sur les réseaux sociaux …

  5. j’ai justmeent eu une formation hier au travail sur le sujet. Chez nous on n’a pas de tablette, seule ma grande de 17 ans a accès au réseaux avec son smarphone et j’espère que nous l’avons assez sensibilisée au sujet pour qu’elle vienne nous en parler le cas échéant

  6. J’ai été bien plus faible que toi puisque depuis la rentrée en 6ème on a pris un téléphone pour ma grande. Effectivement, c’est flippant et moi-même ayant été victime d’une certaine manière à cause des réseaux sociaux je suis d’autant plus vigilante. La prévention à la maison et en milieu scolaire je ne vois que ça pour limiter les risques.

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